L'image du secteur pharmaceutique a été endommagée par diverses crises sanitaires, depuis l'affaire du sang contaminé. La pandémie ne sonne-t-elle pas l'heure de travailler à nouveau sur cette image ?
La situation de la culture scientifique et technologique est dramatique dans notre pays. Un travail gigantesque doit être entamé à la racine, probablement dès l'école primaire.
En tant que député, j'ai été amené à connaitre les acteurs la filière santé, comme le Leem, l'association G5 Santé, France Biotech, ou encore l'Association française des sociétés de services et d'innovation pour les sciences de la vie (AFSSI). Je n'avais jamais entendu parler de l'AMLI. Ne serait-il pas intéressant pour vos activités de support de vous regrouper en une seule structure ? Vous bénéficierez d'un poids sans commune mesure si vous rassembliez les acteurs. Moi, je ne vous connaissais pas. Vous parliez de simplification. Allons vers la simplification ! La structuration de votre secteur devient un peu compliquée, si je puis me permettre…
Êtes-vous impliqué dans l'Alliance France Bioproduction ? C'est quand même l'un des sujets du moment.
Enfin, Monsieur Williams, des enquêtes journalistiques en Inde ont montré les conditions de production des médicaments désastreuses sur le plan environnemental, ainsi que des détournements par les autorités gouvernementales à visée de vente directe par Internet. Confirmez-vous ces pratiques ? Quelle en a été votre expérience ?