Je m'étonne que vous ayez si tardivement cité le MESRI. Faut-il maintenir le médicament sous la coupe exclusive du ministère de la Santé ? N'est-ce pas ce choix qui a conduit à la situation actuelle de recul de l'industrie ? La crise de la Covid-19 a agi comme un révélateur. Le ministère de la Santé perçoit le médicament davantage comme une dépense que comme un produit économique essentiel au développement de notre pays et un débouché majeur pour notre recherche. Vous avez mentionné l'AIS. J'espère que vous êtes très impliqué dans cette réflexion.
Les pôles de compétitivité manquent également à votre discours. Il faudrait revenir sur leur définition et leur périmètre. Leur traitement reste inégal selon les visions et les intérêts des régions. Pourtant, ces pôles sont un lieu unique rassemblant de grandes entreprises, des TPE (très petites entreprises), des PME, des jeunes pousses (start-ups), des ETI, mais également des acteurs publics. Il faudrait redynamiser ces usines à projets. Nous nous sommes éloignés de l'idée initiale de Christian Blanc qui reposait sur une quinzaine de pôles. Toutefois, quelle est votre vision des pôles de compétitivité ?