Je suis enseignant-chercheur en génétique et en biotechnologie. Je découvre vos activités respectives. Je suis content d'entendre votre enthousiasme. L'un des prérequis pour répondre aux objectifs qu'étudie notre commission d'enquête est de susciter l'intérêt de notre jeunesse pour le monde de l'industrie. Vous parlez de transversalité, dans un pays où le système éducatif fonctionne totalement en silo. M. Danjou a parlé de l'institut Mines-Télécom (IMT). Depuis vingt ans, un projet de formation d'ingénieurs médecins ou pharmaciens est évoqué sans qu'aucune avancée ne soit initiée. Pour que le succès soit au rendez-vous, une autre problématique semble résider dans la capacité à faire interagir le public avec le privé : nous avons vu à quel point cela a pu nous pénaliser dans le secteur de la santé pendant la crise sanitaire. Quel est votre sentiment sur ces différents prérequis ? Comment pourrions-nous être encore davantage acteurs sur l'acculturation technologique et scientifique dans notre pays ?