L'annonce de l'expérimentation des contrats locaux d'accompagnement constitue un signal extrêmement positif pour les territoires comme le mien, car il permet de sortir de la vision binaire qui a longtemps prévalu dans le pilotage territorial de l'Éducation nationale.
Les difficultés sociales liées à l'éloignement, l'isolement et la pauvreté peuvent freiner la trajectoire de réussite scolaire des élèves ruraux, dont le manque d'ambition reflète en réalité le déficit des politiques d'accompagnement au niveau local, qui limite de fait leur accès à la culture et leur ouverture au monde.
Quels critères envisagez-vous de retenir pour sélectionner les établissements et cibler plus efficacement les territoires ruraux marqués par des difficultés dont l'ampleur est comparable à celles qui caractérisent le réseau d'éducation prioritaire ?
Dans quelle mesure ce dispositif peut-il permettre de répondre aux besoins d'accompagnement éducatif et faciliter le déploiement d'une éducation artistique et culturelle ambitieuse au sein des territoires ruraux ?