Madame la secrétaire d'État, depuis le début du quinquennat, vous vous êtes engagée aux côtés de Jean-Michel Blanquer pour l'accompagnement des élèves en situation de handicap dans leur scolarité. Je salue cette action, en particulier la conversion des auxiliaires de vie scolaire (AVS) en AESH. Je souhaiterais connaître les évolutions de cet accompagnement depuis un an, alors que la crise du covid-19 a bouleversé en bien des points la scolarisation.
Par ailleurs, en tant que président du groupe d'études sur les maladies rares, j'ai été alerté sur le cas de la petite Ondine qui, faute d'accompagnement, ne peut être scolarisée depuis deux ans. L'un de ses parents s'est proposé pour faire office d'AVS en l'attente d'une solution officielle, sans obtenir de réponse. Il semble donc que de fortes disparités entre rectorats se fassent jour s'agissant de l'autorisation d'accompagnement par un parent dans l'attente d'un AESH ou d'un AVS. Pourriez-vous m'indiquer votre position sur ce point ? Est-il prévu d'harmoniser les pratiques ?