Madame la ministre, je me réjouis avec vous du retour en présentiel de nos étudiants : il était très attendu. Il a pu se faire grâce à une belle acceptation de la vaccination chez les étudiants et au travail du ministère, des établissements et des personnels.
Notre évaluation de la loi du 23 décembre 2016 portant adaptation du deuxième cycle de l'enseignement supérieur français au système Licence-Master-Doctorat a démontré que l'accès au master des étudiants titulaires d'une licence rencontrait des difficultés. Ces difficultés tiennent au nombre de places dans certaines filières en tension, mais également à la gestion des étudiants, car beaucoup de ceux qui ne trouvent pas de place en master – il ne faut pas se mettre la main devant les yeux – ont souvent un niveau faible et ne font qu'une ou deux demandes, généralement dans les masters de leur propre établissement. Concrètement, quand de nouvelles recommandations au niveau L2 seront-elles données à nos établissements ? Ne faudrait-il pas obliger les étudiants à candidater très précocement, afin qu'ils aient une réponse dans les temps ?
La loi de programmation de la recherche a émis des préconisations sur le nombre de bourses de thèse, ainsi que sur le montant de ces bourses. Quelles sont les perspectives de cette revalorisation ainsi que du nombre de bourses, notamment des bourses attribuées dans le cadre des conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE) ? Peut-on espérer qu'à l'avenir, toutes les thèses seront financées, c'est-à-dire adossées à un salaire ?