Je salue les personnes auditionnées ce jour et rappelle l'importance de l'hydroélectricité pour l'équilibre du système électrique français, notamment en termes de stockage. L'hydroélectrique doit être vue aujourd'hui comme un outil de gestion de l'eau, des multi-usages, de la gestion des crues et de l'aménagement des territoires. Ce sujet est primordial, notamment dans le cadre évoqué de la menace d'une remise en concurrence des concessions électriques suite au non-aboutissement du projet Hercule. Le schéma de la quasi-régie ne peut en effet être adossé qu'à un établissement 100 % public. La nationalisation d'une partie d'EDF est donc un prérequis à la création de cette quasi-régie. Les opérateurs sont une fois de plus exposés à un manque de visibilité et de perspectives. Un cahier des charges devra insister sur ces questions annexes à la production, notamment dans le cadre du changement climatique qui nous expose chaque jour à de nouveaux aléas et de nouvelles missions. Quel que soit l'avenir, il me semble que la priorité doive être donnée au confortement et au maintien de nos opérateurs historiques sur l'exploitation de nos ouvrages, car nous ne pouvons accepter une gestion extérieure. Les parlementaires doivent en avoir conscience.