Intervention de Jean-Michel Fauvergue

Réunion du mercredi 28 octobre 2020 à 15h30
Commission d'enquête relative à l'état des lieux, la déontologie, les pratiques et les doctrines de maintien de l'ordre

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Fauvergue, président :

Je vous remercie, messieurs, de ces précisions importantes et intéressantes, qui ne vont pas toutes dans le même sens, mais c'est tout l'intérêt de ce débat à la fois technique, éthique et déontologique. Nous ne le voulions surtout pas politique. Cela dit, monsieur Boulo, vous avez introduit un élément politique, une sorte de doxa que nous entendons souvent répéter à l'envi, comme autant de mantras – le chômage de masse, l'explosion du taux de pauvreté –, qui ignore que la France est l'un des pays où le taux de pauvreté est le plus bas. Cela se passait avant la pandémie, car, malheureusement, le covid rebat les cartes de manière rapide et sauvage. Il n'en reste pas moins que, avant le covid, le chômage baissait, et de belle manière. Vous avez relevé l'échec des politiques économiques. C'est votre avis. Nous sommes loin du débat que nous voulons instaurer aujourd'hui, et allons donc le recentrer.

Monsieur Hervieu, si nous savons ce qu'est un journaliste, avec ou sans carte, nous ne savons pas trop ce qu'est un observateur ; nous ignorons s'il existe un statut des observateurs, s'ils ont le droit d'être présents aux manifestations et la façon de les gérer.

J'ai bien entendu vos précisions sur l'utilité des drones. Sachez que la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) demande au législateur de s'emparer du sujet car il n'existe pas de loi qui réglemente leur usage. Nous allons, par conséquent, nous saisir de cette question dont le traitement devient urgent.

Avant de céder la parole à Mme la rapporteure, j'aimerais avoir des précisions sur les observateurs.

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