Pour clore cette journée, nous accueillons M. Dominique Sopo, président de SOS Racisme, dont l'audition était particulièrement attendue.
Je tiens à souligner, madame la rapporteure, que si nous avons eu quelques réticences à le recevoir, ce n'est aucunement par hostilité à l'endroit de l'association qu'il préside ; nous voulions seulement éviter que cette invitation ne laisse à penser que nous accréditions l'idée selon laquelle les forces de l'ordre seraient racistes. M. Sopo nous éclairera sans doute à ce propos.
J'ajoute que nous avons prévu d'organiser prochainement une table ronde avec des policiers et des gendarmes issus de la diversité.
Je précise également que cette audition est diffusée en direct sur le site de l'Assemblée nationale.
Avant de vous donner la parole, monsieur Sopo, pour une très brève intervention liminaire, qui précédera un échange sous forme de questions et de réponses, je vous rappelle que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».