Nous entendons des voix discordantes en matière de judiciarisation du maintien de l'ordre. Le procureur de la République de Paris que nous venons d'auditionner estime que l'autorité judiciaire étant, selon l'article 66 de la Constitution, garante des libertés individuelles, la judiciarisation va plutôt dans le bon sens. À l'inverse, la Défenseure des droits ou des représentants d'ONG y sont hostiles. Quelle est votre position ?