Je suis d'accord avec vous : le maintien de l'ordre est administratif et bascule dans le judiciaire quand des exactions ou des délits sont commis. Il n'y a pas de double discours, mais il y a des discours entièrement différents. L'un est tenu par le procureur de la République, d'autres le sont par des ONG, certaines organisations tenant un discours ambigu consistant à dire : pas de judiciarisation. Sur le terrain, vous venez de le dire, quand sont commis des actes de casse, des délits ou des agressions contre les forces de l'ordre mais aussi contre d'autres manifestants ou des commerçants, on passe à la judiciarisation par des interpellations et sous l'autorité des magistrats, garants de la liberté individuelle.