Chaque fois qu'elle en a eu l'occasion, cette commission a rendu hommage à nos forces de l'ordre, qui le méritent amplement et qui ne sont pas à la fête ces derniers temps.
Je tiens à rendre à César ce qui est à César : la création de notre commission a été demandée par le groupe Socialistes de l'Assemblée nationale. C'est donc à lui qu'en revient le mérite et c'était une très bonne idée. J'ai simplement l'honneur de la présider.
Vous avez répondu à beaucoup de mes questions, en particulier celles concernant les conditions matérielles du maintien de l'ordre. Le plan de relance comporte-t-il des mesures ciblées ?
Vous avez évoqué la formation, spécifique pour le maintien de l'ordre. Vous avez raison, il y a un véritable fossé entre les unités spécialisées – CRS, gendarmes mobiles, compagnies d'intervention – et les autres, qui interviennent au cas par cas. Ces dernières bénéficieront-elles d'une formation au maintien de l'ordre, même si elles n'ont pas vocation à en faire quotidiennement ?
L'encadrement fait partie des « sept péchés capitaux » – c'est l'expression que vous avez employée en commission des Lois et qui, depuis, fait florès. Comment comptez-vous décliner le renforcement annoncé s'agissant des opérations de maintien de l'ordre, en particulier au sein de la police nationale ?