Il vous est arrivé, madame la directrice, chère Françoise, ce qui peut arriver de pire au chef d'un service opérationnel : perdre des effectifs au combat. Nous vous devons pour cette raison le plus grand respect.
Vous êtes aujourd'hui auditionnée, peu de temps après les faits, par notre commission d'enquête. J'ai été à votre place, je m'en souviens, après le Bataclan, et je sais que l'exercice n'est pas facile.
Avant d'être affectée à la tête du service que vous dirigez, vous étiez en poste à la DGSI. Est-ce que, en son sein, le renseignement qui a été donné au niveau le plus bas serait remonté ?