Monsieur le préfet, comme vous l'avez souligné rien ne permet aujourd'hui de dire si cet acte est ou non de nature terroriste. L'enquête suit son cours. Nous verrons ce qu'il en sortira.
Toutefois, si cet acte n'est pas un acte terroriste, il est lié à l'état de santé de l'intéressé.
Compte tenu de son parcours, de son habilitation au secret défense et de la nature de ses fonctions, je voudrais vous poser la question suivante : quels sont les curseurs en place dans le cadre des visites médicales obligatoires pour détecter des problèmes au niveau du personnel de la préfecture de police ?
Par ailleurs, l'intéressé était converti depuis une dizaine d'années. C'est le droit de tout un chacun. Nous ne sommes pas là pour le remettre en cause. Mais à partir de 2012 et des premiers attentats qui ont eu lieu, les personnes qui ont pu se convertir à la religion musulmane au sein de la préfecture de police font-elles ou non l'objet d'une attention particulière eu égard, le cas échéant, à leurs prérogatives, à des fins de prévention ?