S'agissant de la qualité de l'eau potable, vous nous avez donné quelque assurance quant à la vigilance de votre direction en ce qui concerne l'eau de nos robinets familiaux. Néanmoins, je constate quelques nuances assez marquées d'une ville à l'autre avec, notamment, des traces de pesticides et de produits chimiques dans une eau qui nous est vantée comme étant l'une des meilleures d'Europe.
Je m'inquiète particulièrement de la trace de médicaments. Ce volet fait-il l'objet de votre attention ? Un travail est-il mis en œuvre pour tenter de limiter la diffusion des médicaments dans les réseaux d'eau, notamment chez les particuliers ? Je pense aux personnes qui sont sous traitement antimitotique dont les urines sont retraitées dans des usines qui ne sont pas forcément équipées pour cela. Quelle est votre politique à cet égard ? S'intègre-t-elle dans la politique plus générale de lutte contre l'antibiorésistance qui constitue l'un des grands sujets de notre futur sanitaire ? Nous savons qu'une trop forte consommation d'antibiotiques diminue leur efficacité et que nous finirons par ne plus pouvoir soigner, faute de molécules suffisamment actives sur les organismes humains. Comment avez-vous anticipé ces problématiques de traces de médicaments et d'antibiotiques ? Comment pouvez-vous tenter d'améliorer l'eau potable que nous buvons quotidiennement ?