Votre exposé nous permet de nous rendre compte de la complexité du système. La problématique d'amélioration des politiques publiques présente de multiples visages. Vous venez de décrire la gouvernance scientifique qui s'est mise en place avec cette multidisciplinarité des chercheurs universitaires et des enseignants. Il est relativement réconfortant de constater que chacun s'est mis en ordre de marche dans la mesure où il s'agit d'approches systémiques requérant une mobilisation simultanée.
Nous avons compris que l'ANSES et Santé publique France se situent en amont de la politique de prévention des risques. Quelle différence établissez-vous entre le risque et le danger avéré ?
Vous intervenez en aval en tant qu'équipe volante en situation de crise, lorsque le risque a été démontré et que des solutions doivent être rapidement trouvées. Vous avez fait l'objet de centaines de saisines au fur et à mesure que nous étions confrontés à la pandémie de COVID. Quelle est l'efficacité de ce système ? En amont, des mesures ne pourraient-elles pas être prises systématiquement en situation de crise ? Compte tenu du nombre d'expositions, quelle est la marge d'erreur en ce qui concerne la couverture des besoins ? Parvenez-vous à répondre à toutes les demandes de sorte que le filet de sécurité soit totalement assuré pour protéger la population ? En définitive, il s'agit d'une évaluation de votre efficacité dans le système, de sa résistance et sa résilience.