Je vous remercie de cette présentation du rôle des AASQA dans la surveillance de la qualité de l'air, notamment leur rôle d'impulsion dans les territoires. Le statut associatif vous apporte une souplesse que les autres organismes de santé environnementale n'ont pas, mais aussi une crédibilité comme tiers de confiance, alors que la parole scientifique est souvent remise en question aujourd'hui. Nous sommes heureux de constater que des associations sont reconnues pour leur expertise et écoutées.
Notre commission d'enquête a pour objectif de dresser un bilan de la situation existante, dont vous avez tracé les grandes lignes, et d'identifier des pistes d'amélioration en santé environnementale et dans la gouvernance de la surveillance de la qualité de l'air. M. Jacques Patris a évoqué des difficultés techniques d'évaluation. Quelles sont donc vos limites d'appréhension scientifique des problématiques ? Qu'est-il possible de faire pour améliorer la connaissance ? Vous avez parlé de transversalité et évoqué rapidement le PNSE 4 : quel est le niveau idéal de gouvernance selon vous ? Quel jugement portez-vous sur les PNSE ? Vous ont-ils aidé dans votre mission ?