Je le comprends et je reconnais qu'à titre personnel, à titre de citoyenne et à titre de députée, je partage complètement votre réaction scandalisée face à toutes ces souffrances ; ces souffrances provoquées par l'inconscience générale et ses répercussions à l'infini sur toute l'espèce humaine.
Cela dit, admettons que nous soyons mobilisés intellectuellement, émotionnellement, et que nous essayions de nous mobiliser politiquement. Vous affirmez qu'il nous appartient, à nous les politiques, de répondre aux questions. Non, parce que les politiques ne sont pas tous des scientifiques. Personnellement, j'ai suivi une formation littéraire et je suis dans l'incapacité de distinguer scientifiquement ce qui est bon de ce qui ne l'est pas. Dès lors, c'est à vous qui êtes scientifique que je demande par où nous devons commencer. Si j'ai bien compris le déroulement de votre présentation, le cœur du problème se situe au niveau des normes toxicologiques qui sont censées protéger la population et qui ne les protègent pas. Sommes-nous bien d'accord ?