En tant que membre de la commission de suivi, je me souviens effectivement que son président, au mois de mars 2019, avait proposé une nouvelle procédure consistant à inclure systématiquement au programme de la commission deux « grands » pays. L'argumentation du président de la commission, à l'appui de sa proposition d'inscrire la France à ce titre, était de dire que, finalement, il n'y avait aucun déshonneur et que tout pays devrait presque être ravi de pouvoir se justifier. Il avait été soutenu par un collègue turc, M. Akif Cağatay Kiliç, qui avait beaucoup œuvré en ce sens parce que la France venait de dénoncer certaines pratiques en Turquie. Évidemment, personne n'était dupe, mais je crois que nous devons rester extrêmement vigilants. À la première occasion, le sujet reviendra.
Je voudrais aussi insister sur la défense de la langue française au sein du Conseil de l'Europe. Il me semble qu'il nous revient aussi de promouvoir notre langue par des prises de parole systématiques en français. Là encore, on sait très bien qu'il y a régulièrement des remises en cause et c'est à nous de montrer l'exemple.