Membre du Comité présidentiel de l'APCE qui se réunit chaque semaine, je souhaite pour ma part signaler que la déclaration dite d'Athènes, intitulée « Répondre efficacement à une crise de santé publique dans le plein respect des droits de l'Homme », qui a été adoptée en fin de présidence grecque du Comité des Ministres, par-delà son intérêt sur le fond, a exceptionnellement pris la forme d'une déclaration de la présidence du Comité des Ministres soutenue par 44 États membres du Conseil de l'Europe. Il s'agit là d'une première, liée à un blocage de la Hongrie. Or, la Hongrie prendra la présidence de ce même Comité des Ministres à l'issue de la présidence allemande qui vient de débuter. Cela augure de débats sans doute rugueux, sur des sujets sensibles qui ne manquent pas. Á cet égard, on ne peut s'empêcher d'imaginer que certains seront tentés de faire un parallèle entre la situation en Crimée et celle au Haut-Karabagh.