Il existe aujourd'hui trois formats possibles pour parvenir à un processus de paix au Haut-Karabakh : le groupe de Minsk, le format tripartite de l'accord du 9 novembre et enfin le format incluant les deux acteurs clés de la région, c'est-à-dire la Russie et la Turquie.
Le Premier ministre arménien s'est résolu à l'arrêt des combats lorsque les forces armées azerbaïdjanaises se trouvaient à deux kilomètres de Stepanakert. Il a justifié sa décision devant son peuple en reconnaissant que l'Arménie aurait pu tout perdre sinon. L'Azerbaïdjan aurait très bien pu pousser son avantage militaire, mais il ne l'a pas fait pour donner une chance à la construction d'une paix durable, dans l'un ou l'autre des trois formats que j'ai mentionnés précédemment.
Personnellement, j'aimerais que la France participe et joue un rôle utile dans cette nouvelle étape. Mais cela dépend de son impartialité.