La frustration et l'indignation du peuple arménien ont été immenses au moment de la conclusion du cessez-le-feu. Les termes en sont toujours contestés par certains car les clauses ne sont pas faciles à accepter. Néanmoins, il existe aussi une réalité dont personne ne peut s'abstraire.
Dans ce contexte, la situation politique intérieure en Arménie, si elle est fragile, reste stable. Les libertés publiques demeurent respectées. Malgré tout, le peuple est meurtri et le choc a été d'autant plus grand qu'on ne peut raisonnablement penser, compte tenu des questions restant en suspens, que ce douloureux chapitre du conflit est définitivement clos. Néanmoins, j'ai confiance dans la continuité et la solidité de nos institutions, même si la situation est dure et difficile.