Mon expérience au Conseil de l'Europe et à l'APCE depuis plus de vingt-cinq ans m'a convaincue que beaucoup trop de réunions s'enchaînent ou sont concomitantes, alors même que vous avez aussi à assumer vos obligations dans vos Parlements nationaux. Pour cette raison, je pense que les travaux des commissions lors des sessions à Strasbourg devraient être davantage focalisés sur l'ordre du jour de la plénière et que leurs agendas hors sessions plénières devraient être allégés. Ainsi, par exemple, il me semble que les commissions ne devraient pas procéder à des auditions importantes ou à des nominations de rapporteurs lorsque d'autres commissions examinent un rapport en procédure d'urgence ou des amendements sur un texte en débat. Dans le cas de la commission des questions politiques, c'est ce qui est advenu en novembre, aucune réunion n'étant intervenue à ce moment-là car nous avions déjà beaucoup siégé en septembre et octobre, et pour ce qui concerne la session de janvier, la commission ne se réunira qu'en cas de débat d'urgence. Pour les autres commissions, en janvier, je suis un peu inquiète de la concomitance de quatre réunions de commissions ; je ne vois pas comment certains d'entre vous pourront participer à toutes ces réunions, surtout qu'elles se passeront en mode « hybride ».