Le Mouvement Démocrate et Démocrates apparentés votera les crédits de cette mission.
Comme le disait Alexandre Holroyd, la temporalité est la bonne : il était nécessaire d'agir rapidement. Les 36 milliards d'euros mis sur la table – dont les deux tiers en crédits de paiement dès 2021 – me semblent une bonne formule pour engager la relance. Les sommes en jeu sont importantes. On peut être satisfait de l'équilibre budgétaire trouvé : il y a un investissement fort sur des enjeux techniques nécessaires à la relance. S'agissant des trois éléments évoqués – l'écologie, la compétitivité et la cohésion –, une place importante est accordée aux infrastructures, au bâtiment, à l'emploi, aux entreprises et au numérique, soit exactement ce qui est réclamé depuis quelques années pour relancer l'activité économique. La cible est donc la bonne, même s'il est vrai qu'il y a de nombreux dispositifs.
Par ailleurs, il va falloir introduire de la coordination entre les fonds européens, les fonds régionaux, les crédits classiques et ce plan de relance, pour toucher chaque collectivité, chaque entreprise et chaque ménage.
L'objectif est clair : la relance et, au-delà, la préparation de notre pays pour les années à venir. Les crédits alloués sont importants. Ils sont nécessaires. Surtout, ils doivent être décaissés rapidement. J'espère que les rapporteurs spéciaux suivront avec précision ces éléments pour nous en rendre compte régulièrement.