Le plus grand défi pour que la restauration collective offre des produits bio et locaux est d'augmenter l'offre de qualité, notamment en bio. Il faut soutenir la progression de l'agriculture biologique pour qu'elle atteigne 11 % de la surface agricole utile. Ce n'est pas la panacée, mais ce serait un effort énorme comparé à la situation au début du quinquennat.
Les collectivités ont effectivement besoin d'aide pour acquérir la capacité de transformer des produits frais plutôt que de réchauffer des préparations dans les cantines scolaires, mais une telle aide est déjà prévue : le ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales offre beaucoup de moyens pour créer des cantines scolaires et des restaurants aux normes actuelles, des légumeries ou des cuisines centrales. Ces travaux sont systématiquement financés par les préfets. Avis défavorable.