Allez dans l'hypermarché le plus proche de chez vous, interrogez les caissières : vous apprendrez qu'il n'y en a que très peu qui qui travaillent à plein temps. Et je le répète : les montants que vous donnez sont bruts et non nets.
Je me tourne à présent vers vous, monsieur le ministre : quelle était votre opinion il y a encore deux ou trois ans, lorsque vous siégiez sur nos bancs ? On s'est inspiré du système allemand, lequel a été mis en place dans les années 1950 alors que le secteur bancaire n'était pas encore très développé et que les salaires étaient versés chaque mois en numéraire. Aujourd'hui, il est très facile de régler ses impôts par prélèvements : cela ne pose aucune difficulté en termes de trésorerie.
Je suis donc très étonné de vous voir reprendre cette idée aux députés socialistes de la précédente législature. D'ailleurs les députés socialistes de cette législature-ci ne sont pas très nombreux ce soir pour la défendre !