La qualité des travaux menés par les administrations mobilisées est absolument remarquable. Les comparaisons sont, pour la plupart, effectuées dans le périmètre des pays européens. Il serait opportun de l'élargir à la réalité d'autres continents.
Vous êtes revenu sur certaines idées reçues, comme celle relative aux entreprises « zombies ». Sur le terrain, de nombreux acteurs économiques pouvaient en effet avoir le sentiment que de l'argent aurait pu être déployé à perte par l'État au profit d'entreprises qui auraient d'ores et déjà dû être en faillite.
Les dispositifs évoluant extrêmement vite au gré de l'action des parlementaires, il est difficile de procéder à une évaluation qualitative dans un laps de temps aussi court. Je pense aux brasseurs et aux distributeurs de boissons qui bénéficient désormais de dispositifs auxquels ils n'avaient jusqu'alors pas accès. Nous allons constater des évolutions dans ces secteurs.
Ma question porte davantage sur l'industrie manufacturière. Dans vos tableaux d'analyse, vous avez identifié la réalité de cette industrie manufacturière française pour le PGE et pour l'activité partielle. Avez-vous constaté une capacité de redémarrage dans les secteurs automobile et aéronautique, et ainsi la possibilité de réduire leur dépendance au dispositif d'activité partielle ? Cette question se situe à la croisée de deux préoccupations, l'aide durant la crise et la relance. Nous savons que notre industrie française est une locomotive importante pour le reste de l'économie.