Ma première remarque consiste à souligner la transparence dont a fait preuve le ministère de la santé. Par ailleurs, vous avez réalisé une analyse poussée, ce que nous ne faisons pas assez au sein de notre commission.
Sur le fond, je considère que nous avons besoin de ces bureaux d'étude. Nous devons les faire travailler, comme nous le faisons au sein de nos collectivités ou de nos entreprises. Nous avons besoin d'expertise. L'essentiel des prestations concerne l'assistance à maîtrise d'ouvrage, en lien avec l'opérationnalité. Nous constatons que cette dernière constitue le sujet central. Avez-vous ressenti un manquement de la part du ministère dans ce domaine, notamment en matière de logistique, qui est le sujet prégnant ? En matière de systèmes d'information et de modélisation, je considère qu'il est légitime de solliciter des bureaux d'étude. L'État n'a plus cette capacité en interne. Cela ne me choque pas, pas plus que le coût. Recourir à un cabinet d'étude est onéreux. Ce qui m'inquiète, c'est que Santé publique France est chargée d'anticiper, de comprendre et d'agir. Cette structure mérite d'être examinée avec nos confrères de la commission des affaires sociales, parce qu'elle met peut-être en difficulté le ministère. Enfin, y a-t-il eu des doublons dans la sollicitation des bureaux d'étude ? Ainsi, pour les commandes nos 24 et 25, une action semble avoir été partagée entre deux bureaux d'étude sur un sujet qui reste complexe, la logistique.