Merci, madame la ministre déléguée, pour votre présence devant notre commission, d'autant plus indispensable que la représentation nationale est attentive au quotidien de ceux qui nous protègent et qui, au sein des institutions républicaines de la police et de la gendarmerie, sont engagés pour la sécurité de nos concitoyens.
Bien loin des paroles de tribune ou des postures politiciennes de ceux qui promettent pour demain, tout en oubliant qu'hier et avant-hier, ils ont supprimé des dizaines de milliers de postes, notre majorité est celle qui agit comme jamais aucune ne l'avait fait auparavant.
Nous avons voté, en loi de finances pour 2021, des crédits en augmentation de 200 millions d'euros par rapport à l'année dernière, auxquels s'ajoute près d'un milliard d'euros dans le cadre du plan de relance. Le plan de création de 10 000 emplois de policiers et de gendarmes supplémentaires, lancé en 2017, pour cinq ans, par le Président de la République, est poursuivi puisque, cette année, ce sont près de 2 000 recrutements qui compléteront les effectifs des forces de sécurité. Indemnités liées au travail de nuit, renforcement des moyens et équipements de protection et de prévention de la gendarmerie et de la police nationale, rénovation des infrastructures immobilières, nouvelles technologies sont autant de domaines dans lesquels nous investissons. Nous le devons aux femmes et aux hommes qui nous protègent, nous le devons au pays.
J'aimerais vous interroger au sujet d'un problème qui touche particulièrement les Hauts-de-France et le Nord : la coopération transfrontalière en matière de police. Les zones transfrontalières sont soumises à des législations, des protocoles, des pratiques différents. Le ministère a-t-il dédié des moyens financiers à ce secteur ? Quels sont vos objectifs en matière de coopération européenne pour la sécurité, alors que de janvier à juin 2022, la France présidera le Conseil de l'Union européenne ?
Alors que le Beauvau de la sécurité vient de reprendre, envisagez-vous des mesures pour renforcer la coopération entre la police et la justice ?