Pour la quatrième année consécutive, les crédits du programme 144 sont en phase avec la stratégie de remontée en puissance inscrite dans la loi de programmation militaire pour 2019‑2025, avec 2,146 milliards d'euros en autorisations d'engagement et 1,778 milliard en crédits de paiement.
Je me réjouis que la hausse des crédits de paiement dédiés aux études amont permette à la France de franchir le cap du milliard d'euros consacrés à l'innovation de défense, contre 700 millions en moyenne dans le cadre de la LPM précédente. C'est totalement conforme à la trajectoire prévue. Cet effort important et inédit qui a été décidé par le Gouvernement et voté par la majorité dans le cadre de la LPM permettra à notre pays de faire face aux futures évolutions technologiques et aux défis de demain.
Je salue également l'effort financier important pour la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) dans le PLF 2022. La baisse conjoncturelle des autorisations d'engagement au bénéfice de notre service de renseignement extérieur l'année prochaine s'explique par leur hausse sans précédent dans la loi de finances initiale de 2021, en vue du financement du nouveau siège du service, au Fort neuf de Vincennes, dont le marché sera notifié dans le courant de 2022 et la réalisation se terminera en 2027 ou 2028.
Enfin, je me réjouis de la hausse importante des crédits pour la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD), également sous la tutelle du ministère des armées, qui permettra à ce service de financer son projet de nouveau bâtiment, qui doit abriter près de 700 postes de travail.
Le budget du programme 144 s'inscrit pleinement dans la stratégie de remontée en puissance élaborée dans le cadre de la LPM, en particulier dans ces deux domaines cardinaux pour l'avenir de la France que sont l'innovation de défense et le renseignement. Il en est de même pour l'ensemble du budget de la mission, comme l'ont rappelé les rapporteurs spéciaux. Je vous invite donc à adopter ces crédits.