Intervention de Paul Molac

Réunion du jeudi 5 novembre 2020 à 14h30
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Il ne s'agit pas de jeter l'opprobre sur une catégorie de personnes. Mais il en va des policiers ou des gendarmes comme des députés : quelques-uns ne font pas ce qu'il faut, ce qui leur vaut parfois de se faire attraper par la patrouille – on l'a bien vu en 2017… Bien sûr, 98 % des policiers font leur travail très consciencieusement et dans les règles. Reste un tout petit pourcentage, anecdotique ; le problème aujourd'hui, c'est qu'avec les réseaux sociaux, c'est bien souvent la dictature de l'anecdote. Au moindre petit quelque chose, on vient nous demander des comptes, on nous reproche de n'avoir pas fait ce qu'il fallait, on nous enjoint de changer la loi : on le voit pour plein d'affaires différentes. Si la plupart des individus sont vertueux, quelques-uns ne le sont pas, et les institutions et les règles sont surtout là pour ceux-là. J'essaie simplement de faire en sorte qu'il n'y ait pas de déchets, que l'on soit à 100 % et non à 99 % : nous sommes là pour cela. Mais pour le reste, j'ai des rapports très cordiaux avec la gendarmerie, puisque je suis un député rural : je sais qu'ils font très bien leur boulot. La question n'est pas là.

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