Depuis le premier projet de loi instaurant l'état d'urgence sanitaire, nous avons eu des débats sur l'équilibre institutionnel à trouver entre l'exécutif, qui doit pouvoir gérer les choses au plus vite, et le Parlement, qui se trouve, de fait, dessaisi d'une partie de son pouvoir. Si nous pouvons accepter le principe de ce dessaisissement sur certaines questions, en revanche, nous nous opposons à sa généralisation dans la durée.