Il est certes pénible de travailler à aussi court terme, seulement nous sommes passés de 8 000 cas par jour, la semaine dernière, à 17 000. S'il avait fallu laisser huit jours au Conseil d'État pour rendre son avis et huit jours à notre commission pour examiner le texte, nous aurions atteint 30 000 ou 40 000 cas par jour, et c'est un projet de loi plus sévère que nous examinerions.
Nous travaillons certes dans l'urgence mais les conditions imposées nous permettront de combattre le virus. Alors que nous étions pris d'une sorte d'euphorie avec les réouvertures et les taux bas, malheureusement, l'épidémie reprend : la quatrième vague est très inquiétante. Nous devrons nous battre pied à pied contre elle.