Il y a là un vrai problème. Le Comité consultatif national d'éthique est monté au créneau lors du premier confinement pour dénoncer des conditions de décès indignes : sous couvert de contrôle sanitaire, on a laissé mourir certaines personnes toutes seules dans leur coin. Quand quelqu'un n'a plus que quelques heures à vivre, les aspects sanitaires et les risques de contamination ont-ils un sens ? Non. Il n'empêce que certaines directions de maisons de retraite ou d'EHPAD ont été particulièrement strictes. Un certain nombre d'entre elles se retrouvent d'ailleurs devant les tribunaux.
Gouverner est difficile, et plus encore dans une période comme celle-ci, je n'en doute pas. Par ailleurs, le principe de précaution est parfois fort utile. Mais il serait bon que les esprits soient un peu plus ouverts. Peut-être la demande de Mme Cariou est-elle satisfaite par d'autres textes, mais il me semble important que la loi rappelle un certain nombre d'obligations. L'amendement CL67 va donc dans le bon sens.