Agir vite, d'accord, mais comment ? Voulez-vous que l'on accélère encore alors que nous ne passons pas plus d'une minute par amendement et que les débats, sans être tendus, sont complexes ? Les précédents textes relatifs au terrorisme n'avaient rien à voir avec celui-ci. D'une part il y avait moins d'amendements. D'autre part, ces textes ne concernaient que quelques terroristes alors que celui-ci concerne la totalité de nos concitoyens. Il n'est pas sérieux de travailler ainsi. Ce n'est pas l'horaire de deux heures trente du matin qui pose problème, car nous avons l'habitude de siéger tard, mais savoir que nous nous retrouverons tout à l'heure, à quinze heures, en séance, pour examiner le même texte, les mêmes amendements, nous laisse perplexes.