Notre ancien collègue Patrick Bloche déposait tous les ans des amendements de ce genre. Je lui disais alors qu'il n'y a pas que l'industrie cinématographique. Il nous expliquait que ce secteur n'est pas compétitif parce que le prix de la main-d'oeuvre est trop élevé en France, mais le même raisonnement peut être appliqué à l'industrie textile ou à l'industrie chimique. La situation de l'industrie cinématographique n'est pas spécifique. Si l'on se met à instaurer des crédits d'impôt dans tous les sens pour essayer de compenser le coût de la main-d'oeuvre, où va-t-on ? Il n'y a plus d'économie digne de ce nom. L'amendement de notre collègue Frédérique Dumas consiste donc à monter au cocotier ou à l'échelle de perroquet.