. Je reprends à mon compte les questions posées par Valérie Rabault et Ugo Bernalicis.
Parmi les trois crises que traverse notre pays, il y a la crise démocratique, qui inclut celle des institutions. Forcément, nous sommes tous dubitatifs – à tort ou à raison, mais peu importe – sur le choix du président de l'Assemblée de vous nommer au Conseil constitutionnel, parfois appelé « Conseil des sages ».
Considérez-vous, personnellement et en conscience, que c'est faire acte de sagesse que d'accepter une telle proposition qui, en dépit des faits et des réalités, jettera un peu plus l'opprobre sur l'institution majeure qu'est le Conseil constitutionnel et aggravera un peu plus la crise démocratique et des institutions dans notre pays, qui n'en a pas franchement besoin ?