Les maires sont parfois considérés comme de simples agents de l'État, ce qui fait un peu penser au Second Empire, une période durant laquelle ils étaient nommés par les préfets – alors qu'ils sont élus, ce qui leur confère une légitimité particulière.
Quelle est votre position au sujet de la réouverture des plages, des lacs, mais aussi des chemins de randonnée ? Comment réagissez-vous quand un maire refuse de rouvrir une école ?
Si j'ai bien compris, il n'est pas possible d'effectuer des tests dans le Vaucluse, mais qu'en est-il dans le Grand-Est et dans les Hauts-de-France ? Pour ce qui est des ARS, je ne suis pas étonné d'apprendre qu'il y a eu des difficultés de communication entre celle du Grand-Est et ses délégations départementales : quand on crée une région qui n'est acceptée ni par la population, ni par les élus, il est logique que les acteurs locaux n'aient guère envie de s'investir dans une collectivité qui leur est imposée d'en haut et qui n'a pas l'assentiment des populations.