Intervention de Bruno Questel

Réunion du mercredi 17 juin 2020 à 15h30
Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid 19 en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel :

L'actualité, au début du confinement, a surtout été émaillée par le rôle des régions dans la fourniture de masques aux populations. On a assisté à des scènes, parfois un peu baroques, de guérilla entre les départements et les régions : c'était à qui poserait son logo au bon endroit pour qu'il soit montré par la caméra. À votre connaissance, tout ce cirque a-t-il été fait en concertation avec les autorités de l'État ? Considérez-vous que cela a été un plus pour l'équipement des Françaises et des Français, ou bien au contraire cela a-t-il été un élément de nature à déstabiliser les politiques publiques nationales ?

Vous avez fait tout à l'heure référence au Monde. Quant à moi, je me souviens d'un article du 7 mai qui parlait de la destruction de 616 millions de masques acquis dans les années 2004-2005. Il y a eu une polémique sur la question de savoir si l'essentiel des masques détruits, datant de plus de quinze ans, était encore utilisable ou non, et à qui incomberait, le cas échéant, la responsabilité de ne pas avoir géré ces stocks et procédé au renouvellement au fil de l'eau, mais aussi celle d'avoir donné l'instruction de les détruire, y compris après le début du confinement.

Enfin, vous avez évoqué, de manière sibylline, une communication fondée sur la peur et instrumentalisée par le service d'information du Gouvernement (SIG). Pourriez-vous développer ce point ? Je ne voudrais pas qu'on laisse accroire qu'il y ait eu ou qu'il ait pu y avoir une tentative de manipulation de la population.

Enfin, madame la présidente, je voudrais vous dire que nous nous associons pleinement à la demande, formulée par certains de nos collègues, d'une nouvelle audition de M. Salomon, mais peut-être celle-ci pourrait-elle avoir lieu dans un temps suffisamment éloigné pour nous permettre, justement, d'avoir matière à le réinterroger ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.