Vous aurez compris que je n'engage pas mon groupe par cet amendement, qui vise à supprimer l'article. Ce dernier risque, à mon sens, de déséquilibrer, par un alourdissement trop brutal de la fiscalité, les équilibres économiques en jeu ainsi que les acteurs industriels, qui ont en grande partie fondé leurs investissements, dans nos territoires ruraux, sur la stabilité des paramètres fiscaux. Ces dispositions font également courir, à mes yeux, un risque constitutionnel ainsi que celui d'une censure des juridictions européennes, qui sanctionnent la perte de chance économique, résultat d'un climat d'insécurité fiscale compromettant des investissements. Étant donné les sommes en jeu – on sera confronté à une situation similaire lorsqu'on examinera l'article 22, sur la géothermie – , il me semble prudent de renoncer à cette taxation nouvelle et d'attendre la réforme du code minier pour envisager avec plus d'anticipation une éventuelle modification de la fiscalité pesant sur ces activités industrielles.