Merci beaucoup. Pour compléter, les chiffres qu'on m'avait donnés font état de 70 000 personnes qui ont participé soit par présence physique à des soirées-débats, soit par voie numérique. Il se fait que je suis de la région Occitanie, que j'ai participé à des débats puisque je suis fondateur de l'École de l'ADN et que nous y avons organisé des débats, mais nous n'avons pas du tout intégré les états généraux. Je me dis donc qu'il y a peut-être un travail de communication pour l'avenir, car des débats ont eu lieu indépendamment de votre action et je trouve cela bien dommage. Je suis défenseur d'un projet de loi bioéthique « au fil de l'eau » parce que les choses vont tellement vite qu'il me semble important de les accompagner à un rythme que ces grand-messes tous les 7 ans – c'est le scientifique qui parle, parce qu'en sciences, nous allons beaucoup plus vite que cela. Nous sommes pris de court soit pour les applications, soit pour la décision de ne pas faire n'importe comment, par exemple pour CRISPR-Cas9.
Comment entendez-vous la suite ? Est-ce que nous allons continuer à ce rythme-là et effectivement, élargir le plus possible le public concerné par les débats de bioéthique ?