Merci pour vos actions et vos témoignages. Je reviens sur les questions de Mme Romeiro Dias et de M. Bazin sur l'intelligence artificielle. Je vous rejoins sur le fait qu'on devrait trouver un terme beaucoup plus large que celui d'« algorithme » parce que l'algorithme est une chose et l'utilisation des nouvelles technologies en est une autre. Dans les débats que vous avez eus avec les citoyens, quels ont été les propositions et les axes les plus marquants ? Avez-vous pu aborder les sujets de la neurostimulation ou de la neuro-augmentation ? On voit aux États-Unis la société Neuralink, avec Elon Musk, dont l'objectif est de pouvoir connecter un cerveau humain et une interface, afin d'établir une communication directe entre un ordinateur et un cerveau humain ou de pouvoir augmenter la capacité humaine grâce à une neurostimulation. De votre point de vue de grand professionnel, est-ce possible ? Est-ce un fantasme ou est-ce réalisable ? Comment l'encadrer pour protéger de cette utilisation discutable les citoyens français ?
Deuxième chose : dans le cadre de notre responsabilité vis-à-vis des générations futures qui devront préparer ce cadre législatif – ce n'est pas abordé là, immédiatement, dans notre projet de loi –, ne faudrait-il pas avoir une réflexion sur l'utilisation des nanotechnologies en santé ?