Je vous propose, par l'amendement n° 324, de revenir à la rédaction qui avait été retenue par le législateur de 2004. On voit bien que, de révision en révision des lois de bioéthique, un glissement progressif se fait vers un moins-disant éthique dont le seul but est l'absence de freins à la recherche.
Le rapporteur ne prend pas en compte le fait qu'au départ, il y a destruction d'un embryon. Ce n'est pas parce que la cellule souche embryonnaire n'est pas un embryon en elle-même et qu'elle ne pourra jamais le devenir qu'elle ne provient pas de la destruction d'un embryon. Ce n'est pas non plus parce qu'un embryon ne fait plus partie d'un projet parental qu'il doit être détruit. On sait bien qu'en France, la législation est très permissive pour la production d'embryons surnuméraires. La logique est ici encore de constituer des stocks d'embryons qui pourront ensuite servir à la recherche.