À vous de faire votre choix, mais les deux objections me semblent tomber à côté du sujet.
De plus, si, par malheur, cette proposition de loi n'était pas adoptée, ce que je ne crois pas un seul instant, je tiens à rappeler les auditions auxquelles nous avons procédé. C'est vrai que les représentants du sport professionnel, notamment du football, ont souligné qu'ils donnaient beaucoup aux fédérations sportives : le chiffre de 73 millions d'euros par an a été avancé. Eh bien, je vous le demande de nouveau, accompagné de mes collègues qui participent aux assemblées générales : où passe l'argent ? Pourquoi les petits clubs n'ont-ils pas les 2 000 ou 3 000 euros nécessaires pour verser le salaire de l'éducateur si le chiffre de 73 millions est exact ?
Madame la ministre, si jamais ce texte n'est pas adopté, au moins, engagez-vous dans cette voie-là : vérifiez ! Cet argent ne sert-il pas à payer des sièges somptueux, si bien qu'au bout du compte les bénévoles ne reçoivent rien ? N'est-ce pas là le vrai sujet ?