Intervention de Xavier Breton

Réunion du mardi 1er juin 2021 à 21h00
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

La question de la femme seule a été, selon vous, abordée « ad nauseam », dans la mesure où elle a fait l'objet de nombreuses études, d'un avis du CCNE, d'échanges lors des États généraux de la bioéthique. Or c'est ainsi que se construit l'éthique : il convient de se nourrir de tous ces rapports, même s'ils ne vont pas dans votre sens – ce texte dit d'ailleurs tout le contraire de ce qui est ressorti des États généraux de la bioéthique. En ce qui nous concerne, les avis qui nourrissent notre réflexion ne nous donnent pas la nausée !

Vous avez également évoqué les phobies, notamment la « transphobie », pour tenter de clore le débat. Or ce ne sont pas des arguments ; cela relève plutôt d'une dictature de la pensée unique. Notre collègue Bastien Lachaud a lancé que, si nous n'étions pas parlementaires, nous serions devant un tribunal. On voit bien où sont les inquisiteurs, qui veulent nous imposer des notions et des concepts qui font pourtant l'objet de discussions. Nous avons des conceptions différentes, mais, pour ma part, je ne menace personne du tribunal. Débattons ! Cette forme de pensée unique que l'on est en train de nous imposer suscite dans la société de très fortes résistances, que nous exprimons ici. Respectez-les !

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