Notre groupe soutient les objectifs poursuivis par la loi d'orientation des mobilités, notamment pour le développement des transports en commun, en particulier en milieu rural où le véhicule particulier reste encore trop souvent la norme.
Dans les Hauts-de-France, la réorganisation de la SNCF dans un but de plus grande efficacité a été conduite au détriment des territoires ruraux. Sur trois lignes secondaires, le nombre des arrêts a été divisé par trois ou quatre. De ce fait, les usagers prennent désormais leur véhicule pour se rendre en ville, avec des trajets de 20 à 40 kilomètres. C'est contraire aux objectifs que nous poursuivons.
Je m'en suis entretenu avec le président de la région et son vice-président en charge des transports, qui ont déploré ne pas avoir d'influence sur les décisions prises par la SNCF, ni les moyens financiers pour l'aider à atteindre ses objectifs, son financement relevant de l'État. Comment résoudre cette difficile équation où figurent l'État, la région et la SNCF ?