Les étrangers qui formulent une demande d'asile sur notre territoire ne peuvent y travailler ; il leur faut attendre neuf mois pour déposer une demande à cette fin. Comment est-il possible de vivre avec 6,80 euros par jour, ou 10,20 euros si l'on est deux ? Comment se loger avec 5,40 euros par jour, puisque tel est le montant alloué par l'État aux demandeurs d'asile ? Sans la générosité publique et le dévouement humain et financier des associations, nous verrions probablement les demandeurs d'asile mourir de faim ou de froid dans les rues. Nous souhaitons donc que la possibilité leur soit donnée de travailler pendant la période d'examen de leur dossier. Sauf erreur de ma part, cette disposition mettrait notre droit en conformité avec le paquet asile adopté par l'Union européenne en 2013.