On peut quand même s'étonner que l'on soit obligé de passer par la loi pour demander des remontées d'information. Cela montre un léger problème de pilotage des administrations : une simple commande d'un ministre devrait y suffire. Certes, dans la police ou au ministère des finances, il y a sans doute une plus grande tradition concernant les remontées d'information, mais le fait que l'on en soit réduit à faire des amendements pour le demander – alors même que les informations en question sont de la plus haute importance – traduit un vrai problème de pilotage de l'administration.