Le groupe Agir ensemble souscrit à la position de M. le ministre, qui paraît équilibrée et respectant les cultes. C'est une position de clarté, de liberté et de contrôle. Le principe de laïcité ne reconnaît aucune religion mais ne nie pas l'existence de cultes. Il faut tenir cette position d'équilibre : pas de financements publics, le ministre de l'intérieur l'a dit ; moins de financements étrangers, du moins, des financements davantage contrôlés. Les cultes ont pourtant besoin de ressources propres, pour pouvoir exercer librement dans notre territoire. À cet égard, la question des immeubles de rapport est importante, car cela permet d'avoir une source de revenus, de financer les ministres des cultes, et de lutter – c'est un élu du 18e arrondissement qui le dit –, contre l'islam des caves, que nous avons connu dans les années 1990 et 2000, ou l'islam qui a été pratiqué dans les rues jusqu'en 2011, notamment dans la rue Myrha de mon arrondissement. Il faut bien l'organiser, et nous sommes très heureux qu'une solution ait été trouvée, même s'il faudra la pérenniser, notamment Porte des Poissonniers. Pour lutter contre l'islamisme radical ou l'intégrisme religieux, en général, il faut bien que les cultes puissent s'organiser. C'est ainsi que nous pourrons avancer.
C'est la raison pour laquelle nous soutiendrons la position du Gouvernement, du rapporteur général et de M. le rappporteur Houlié en la matière.