J'ai redéposé ce sous-amendement d'appel, attendant toujours une réponse depuis la première lecture. Je l'ai fait la mort dans l'âme, car il demande exactement le contraire de ce qui serait souhaitable, en matière d'école inclusive, pour les enfants transgenres.
Depuis la première lecture, nous avons eu droit à des déclarations dans des émissions de grande écoute à la télévision et, il y a encore quelques jours, à des unes putassières dans la presse nationale, dont les arguments franchement limites sont repris dans les murs de cette maison. Du côté de l'éducation nationale, rien. On nous avait promis une circulaire, le 15 avril, pour clarifier la manière dont l'institution scolaire allait accueillir ces enfants et leur donner une chance de réussir dans l'école de la République, mais cette circulaire n'est pas sortie.
La direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) nous a dit, lors d'une audition du groupe d'études contre les discriminations LGBTQ, que la circulaire serait publiée lors de la journée symbolique du 17 mai, mais nous ne voyons toujours rien venir. Dans le même temps, des associations ouvertement transphobes disent avoir l'oreille du ministère de l'éducation nationale. Où en est, monsieur le ministre, l'école inclusive pour les enfants transgenres ?